Prononcer les vœux monastiques est l'un desdes rites mystérieux, au cours desquels une personne prend le monachisme pour la vie et fait la promesse à vie d'accomplir certains vœux. En retour, le Seigneur récompense une personne avec une grâce extraordinaire, immédiatement ressentie.
Dans la religion orthodoxe, le monachisme est répanduen trois degrés différents, à savoir le ryassophore, le manteau (petit schéma) et le schéma (grand schéma). Le rite de la tonsure monastique aura dans chaque cas sa propre forme et ses propres caractéristiques.
Il a été tonsuré au ryassophore
Afin de recevoir la tonsure en ryassophore,certaines prières sont lues. Les cheveux sont coupés, puis la personne reçoit un nouveau nom et n'a plus le droit de répondre au précédent. Une personne reçoit la vie d'un visage pur, mais le rituel est une sorte de promesse devant le Seigneur que tous les vœux seront tenus. Après quoi, une robe noire est mise sur la personne, et elle doit constamment porter des robes monastiques sombres.
Étapes du rituel
La tonsure du ryassophore n'était pas une notion du monachisme.Et c’est tout à fait logique, car accepter ce rang n’implique pas de s’imposer de vœux. L'acceptation du rang implique que le recteur lise plusieurs prières dans lesquelles il se tourne vers le Seigneur avec une demande spécifique, à savoir « vivre dignement dans cette vie angélique ». Ensuite, les cheveux sont coupés, ainsi que l'enfilage d'une soutane ; ces actions ne sont pas accompagnées de prières spécifiques. Après avoir accompli ces actions, une autre prière spécifique est lue sur la personne, qui exprime une demande de grâce. A la fin du service, le moine doit rencontrer son parent spirituel ; l'abbé du monastère l'y conduit par la prière. Plus significatif et solennel est le service lors de la prise des vœux monastiques dans le schéma mineur.
Tonsuré dans le schéma mineur
L'étape suivante est l'initiation au petit schéma, oudans le manteau. Il y a aussi certaines règles et vœux ici. Rasophorus doit faire vœu de célibat, ainsi que d'obéissance et de non-convoitise devant Dieu. Ensuite, les cheveux sont coupés et la personne acquiert à nouveau un nouveau nom, ce qui indique qu'elle est passée à une autre nouvelle étape de sa vie, maintenant elle sera constamment en grâce. Pour tous ceux qui ont sérieusement décidé de lier leur vie au Seigneur et de prononcer leurs vœux monastiques, les rites sont obligatoires.
Caractéristiques de l'action secrète
Le service peut être célébré à la fin de la liturgie. Mais dans la plupart des cas, un service séparé est réservé à cette tonsure afin de réaliser tous les honneurs. La dédicace commence par un chant.
Lorsque le chant a lieu, la personne tonsurée doitêtre vêtu d'une longue chemise blanche. En même temps, il doit ramper depuis le seuil de la tempe sur le ventre jusqu'au centre, alors qu'il ne peut pas s'aider avec ses jambes. Il doit être accompagné de deux moines seniors, qui le couvriront de leurs robes pendant le processus. Le processus s'arrête au centre même du temple, la personne tonsurée doit s'allonger face contre terre, les mains jointes en forme de croix. Le recteur du temple doit s'adresser à lui avec certaines paroles glorifiant le Seigneur tout miséricordieux. A la fin de ces paroles, l'abbé doit toucher la personne tonsurée : c'est un signe certain que la personne peut se tenir debout.
Si l'on prend en compte les traditions syriennes, alors dans leur langue, un moine se traduit par une personne qui pleure constamment. Il peut pleurer sur lui-même, et plus encore sur le péché de chaque personne dans ce monde.
Conformément à cette idée de moine, il y a les pensées suivantes d'Isaac :
«Quelle autre occupation un moine peut-il avoir dans soncellule, sauf pour pleurer ? Peut-il vraiment trouver le temps de penser à autre chose que de pleurer ? Le séjour du moine est loin de la joie humaine, où il comprend que sa vocation est de pleurer. Même la signification même de son nom en parle, car son cœur doit être rempli d'amertume. Et tous les saints ont parcouru ce chemin, s'installant dans le monde avec des larmes. C’est pourquoi les yeux du moine sont toujours remplis de larmes, c’est sa joie, ces mêmes pleurs. S'il n'en a pas, alors son cœur lui fait mal et souffre. Et ces pleurs sont provoqués par la simple vue d’une personne allongée devant vous, tuée par ses propres péchés, cela ne peut-il pas évoquer la pitié ? Après tout, l’âme est tuée et ce sort est insupportable.
Après que la personne tonsurée se soit levée,le recteur du temple est obligé de lui poser toute une série de questions pour clarifier pourquoi il est ici, ce dont il a besoin, etc. Il exige des réponses claires et véridiques à ses questions. La personne tonsurée doit prononcer tous ses mots avec clarté et assurance. Après que l'abbé ait reçu toutes les réponses, il doit lui rappeler que désormais tous les saints, conduits par le Seigneur, sont présents ici et que ce sont eux qui écoutent les paroles prononcées. Ensuite, le recteur du temple est obligé de poser toute une série de questions ; ces questions parlent de l'honnêteté, de la promptitude et de la véracité des paroles prononcées ; la personne a la dernière chance de refuser. L'abbé doit être fermement convaincu que l'action est volontaire, car une telle décision doit être prise de manière indépendante. Une conversation aussi longue est nécessaire pour qu'une personne n'y parvienne pas par la volonté de quelqu'un d'autre, car dans l'histoire, il y a eu des cas où la tonsure a été forcée. De tels cas constituent une violation flagrante, ils détruisent complètement l’idée et constituent également un grave péché envers le prochain.
Tonsuré dans le Grand Schéma
Le processus de tonsure dans le Grand Schéma est assez similaire aux autres tonsures, mais il présente en même temps des différences. Tout d'abord, le service a un caractère plus solennel et sa propre sévérité particulière.
Seul le prêtre-moine a le droit d'accomplir le service de tonsure, les autres saints pères n'ont pas ce droit. Mais avant de tenir la cérémonie, il faut recevoir la bénédiction de l'évêque.
La tonsure monastique dans un couvent est effectuée par la mère abbesse, mais avec une bénédiction préalable.
Préparation à la tonsure monastique
Prononcez vos vœux monastiques grâce à certainsle vent des sentiments est impossible. Derrière ce service se cache un certain temps et un certain nombre d'actions nécessaires. Le décret de l'Église moderne prescrit certains diplômes qui conduisent finalement à la tonsure monastique. Ces étapes sont le travail, le noviciat et le monachisme. Après avoir franchi ces étapes, une personne peut envisager de prononcer ses vœux monastiques.
Qu’est-ce qu’un « travailleur » ?
Le mot « ouvrier » apparaissait déjà dans l’art moderne.Le christianisme, il n'avait pas été utilisé auparavant. Un ouvrier est une personne qui visite volontairement un monastère et y travaille pour le bien. Comme vous le savez, l'aide est toujours nécessaire dans un monastère, et le croyant fait une très bonne et bonne action. Il peut même s'agir d'un père de famille qui vient pour un certain temps, puis retourne à ses affaires mondaines. Certaines personnes viennent ici en vacances. Une telle visite ne signifie pas qu'une personne va devenir moine, car elle peut avoir des enfants et d'autres circonstances. Mais de telles actions sont appelées travaux pour le bien, donc une personne emporte avec elle une certaine grâce qui l'aidera à survivre dans un monde cruel. Mais le salarié peut aussi y rester de façon permanente. C'est-à-dire qu'une personne commencera à se préparer au monachisme, c'est-à-dire qu'elle devra travailler non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Et après un certain temps, un tel travailleur peut être transféré à un autre statut et il continuera à travailler sur lui-même.
Il arrive souvent qu'un ouvrier et un noviceassumer les mêmes responsabilités, voire même effectuer certains types de missions ensemble. Mais malgré cette coopération, pour ainsi dire, étroite, ces deux classes présentent une énorme différence. Un travailleur est la personne la plus ordinaire du monde. Oui, il est venu au monastère pour aider. Et, bien sûr, à l'avenir, il pourra devenir moine ou plus, mais pour le moment, il est considéré comme un invité du monastère et rien de plus. Mais un novice fait déjà partie des membres de la communauté monastique, il a pour ainsi dire son propre droit de vote et vit dans des conditions communes avec tout le monde, mais il a une certaine période probatoire qui doit être passée dignement. Selon les moines, le travail n'est pas toujours une étape obligatoire, c'est l'apanage des laïcs qui veulent simplement aider le monastère. Si une personne a définitivement décidé de consacrer sa vie au service de Dieu, elle peut déjà commencer par le noviciat.
La tonsure monastique féminine a les mêmes conséquences. La cérémonie se déroule soit dans un couvent, soit dans une communauté de femmes.
Novice
Il existe également plusieurs formes d'obéissance.Tout est simple ici : soit une personne porte une soutane, soit elle ne la porte pas. Un novice ordinaire doit porter des vêtements laïques, mais en même temps, ils doivent cacher le corps et être de teintes sombres. Dans le second cas, vous pouvez porter une soutane, mais la personne doit déjà être tonsurée, et elle appartiendra alors déjà à la classe des soutanes. Ce rite de tonsure monastique est l'un des types d'obéissance, car une personne ne fait pas de vœux, donc avec un nouveau nom, il est nécessaire de se préparer à l'étape suivante. Étonnamment, une modeste attention est accordée à ce type d’obéissance dans la documentation orthodoxe. Par conséquent, bon nombre de leurs droits et responsabilités ne sont pas entièrement clairs. En même temps, il est clairement indiqué que quitter le monastère n’est plus possible et constituerait un crime canonique. Sur la base de cette règle, il s'avère qu'une personne assume toujours certaines promesses et responsabilités. Ainsi, par exemple, pour quelqu'un qui a prononcé des vœux monastiques, quitter les murs du monastère et entrer dans la vie mondaine est un péché assez grave. Mais parfois, tout le monde n’est pas d’accord avec de telles formulations. Mais il faut quand même les observer si une personne veut vraiment se rapprocher de Dieu.
Ainsi, si le novice n'est pas sûr queest prêt à rester pour toujours dans les murs du monastère, il doit alors réfléchir très attentivement à l'acceptation d'un nouveau rang et, peut-être, rester un novice ordinaire pendant un certain temps. Après tout, un novice peut quitter les murs du monastère à tout moment, et aucun péché ne sera imputé à son âme, il n'est pas nécessaire de se précipiter pour prendre des décisions. Est-il si important de prononcer ses vœux monastiques ?
Histoire du rituel
Si l'on prend en compte les règles modernes, alorsparmi les tonsures monastiques, il y a aussi trois étapes, à savoir le ryasophore, le petit schéma (manteau) et le grand schéma. Ces trois rangs sont venus à l'Orthodoxie de la pratique byzantine. Il arrive souvent que la tonsure dans le ryassophore soit simplement contournée et qu'un novice ordinaire prenne immédiatement la tonsure. Si vous portez votre attention sur le monastère du Mont Athos, alors il a aussi ses propres caractéristiques, par exemple, la tonsure dans le manteau n'a pas lieu ici, elle n'existe tout simplement pas, mais la tonsure dans le grand schéma a lieu. Mais dans l’Église russe, la tonsure dans le Grand Schéma est un phénomène plutôt rare. Comme vous le savez, seuls les moines reçoivent ce rang ; le plus souvent ils sont déjà vieux et peuvent même avoir de graves problèmes de santé.
Si vous approfondissez l'histoire, vous pouvez comprendrequ'au départ, il n'y avait absolument aucune division en diplômes ou en titres. Il était possible d'accepter le monachisme à l'aide d'un certain acte, cette décision était prise une fois pour la vie. Et je n'ai pas eu autant de temps pour réfléchir et essayer de vivre une vie monastique. Mais déjà au IXe siècle, la même division entre le petit et le grand schéma est apparue. La première mention de cette coutume a été trouvée dans les archives de Théodore le Studite, tandis que cette innovation a provoqué l'indignation, ainsi il a été dit : « Ne donnez pas le soi-disant petit schéma, puis le grand, car une image est comme le baptême. , comme c'était la coutume chez les Saints Pères. Mais cette règle s'est répandue très rapidement dans toute la Russie et beaucoup ont commencé à l'utiliser lors des rituels de tonsure. Une mention de cette nouvelle règle a été remarquée par le moine Théodose de Pechersk, et il a écrit son récit à partir des paroles de Nestor le Chroniqueur.
Du vivant de Théodose, une telle règle existait déjàcomplètement répandu, tous les grades ci-dessus existaient et, bien sûr, des services de tonsure étaient organisés. Mais à cette époque, par exemple, le grand schéma n'était pas considéré comme un rang spécial : chaque moine pouvait l'atteindre s'il le souhaitait. C'est pourquoi, avec une certaine croissance spirituelle, le moine reçut ce titre. Mais déjà au XIIe siècle, l'attitude envers ce rang avait quelque peu changé, il était généralement admis qu'il était tout à fait honorable et que tout le monde ne méritait pas l'initiation, la tonsure n'était donc destinée qu'aux moines faibles et malades.
Comment féliciter quelqu'un pour la tonsure ?
Félicitations pour la tonsure monastique peuvent avoircaractère libre. Habituellement, une personne veut recevoir la miséricorde particulière du Seigneur. De plus, lorsque l'on donne un nouveau nom, l'histoire du saint dont la personne porte le nom peut être racontée. Des prières solennelles sont dites. Vous pouvez féliciter avec vos propres mots.
Une étape particulière dans la vie de chaque novice -tonsure monastique. Des photos de cette action secrète, ses étapes indiquent qu'une personne, renonçant à de nombreux biens du monde, reçoit bien plus - l'amour pour le Seigneur et sa grâce inépuisable.
