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Défense française aux échecs: une brève analyse des configurations

La défense française est dite entrouverte, puisque l'ouverture commence par e4-e6, où Noir n'est pas pressé d'ouvrir ses garnisons. La tâche principale des défenseurs est de préparercontre-coup d5 au deuxième coup. Les débuts ont été baptisés de cette façon après qu'une équipe de joueurs d'échecs français ait vaincu des adversaires anglais dans un match par correspondance. Aujourd'hui, la défense française a été minutieusement étudiée et utilisée dans les matchs de la plus haute qualification.

Le principal danger pour les Noirs sera l'isolementposition de l'évêque c8. Cela donne lieu aux tâches correspondantes pour les adversaires : les blancs doivent développer leur initiative, et les défenseurs doivent essayer de sortir leur maillon faible de la situation.

Défense franusienne

Défense française. Variantes

Il existe un grand nombre de bases tellesouvertures, ainsi que leurs ramifications, qui ont été soigneusement étudiées et développées par toute une cohorte des meilleurs grands maîtres et théoriciens des échecs. Au premier coup, Noir renforce la faible case f7, mais perd temporairement l'équilibre sur la ligne centrale. L'orientation stratégique des noirs est basée sur une attaque de pion cardinale de c5 à f6 après que les blancs ont formé un front fort au milieu, puis sur la pression d'une formation brisée. Il est très important pour eux de résister à l'attaque dans les 20 premiers coups du match.

Variante d'échange

Les blancs veulent parfois simplifier la position ou jouernul, donc ils jouent comme ça, même si le premier coup leur donne une initiative minimale. Cette variante est avantageuse pour Black, puisqu'un large chemin s'ouvre pour son c8-bishop. Il leur sera très difficile de gagner le match. Il y a deux branches de l'ouverture, où les blancs peuvent gagner une plus grande initiative si les noirs ne répondent pas au fou en g6 de manière opportune et correcte.

Défense française. Variantes

Système Nimzowitsch

Selon certains rapports, ce début a été joué dans1620 par le joueur d'échecs italien Gioachino Greco avant même que l'ouverture ne prenne son vrai nom. À la fin du XVIIIe siècle, Louis Paulsen commence à la pratiquer, mais Aaron Nimzovich fait une analyse complète de cette position. Le grand maître a noté que le coup e5 contraint le développement rationnel du chevalier du côté du roi et retarde en partie la formation de tout le flanc. Nimzowitsch a ajouté ici que le transfert du potentiel offensif de d5 à e6 affaiblit encore la position de la défense noire au centre.

Cependant, les blancs commencent à perdre le tempo avec le dernier coup.Cela permet aux adversaires d'organiser une défense cohérente et active contre les attaques. Il est assez difficile de donner un avantage dans cette position à l'une des parties. Il y a de nombreuses ramifications de cette ouverture développée par d'éminents maîtres d'échecs :

  • poursuite fermée de Nimzowitsch,
  • la version de V. Steinitz,
  • Attaque de Paulsen,
  • position d'Euwe et al.

Système Tarrasch

Les blancs refusent en fait de se battre pour le centre,faire un mouvement avec le cavalier Nd2, et laisser le pion d4 sans protection. Cette manœuvre viole les lois du développement des pièces, puisque le fou à cases noires des Blancs est piégé dans ses propres arrières. Cependant, la construction garantit la fiabilité dans le segment central du champ.

Défense française pour les Noirs

Siegbert Tarrasch, éminent théoricien allemand des échecsjoué cette variation de la Défense française pour les blancs à plusieurs reprises et avec succès, c'est pourquoi elle est mentionnée dans le nom de la variation. La pratique des années suivantes, ainsi que les matchs entre A. Karpov et V. Korchnoi, où le premier n'a pas gagné plus d'une partie, montre que les Noirs peuvent égaliser la position avec 3...c5 ! Par la suite, Karpov a joué avec son cavalier non pas en d2, mais en c3. Cette position a également un grand nombre de fourches.

Le système de L. Paulsen

Un tel développement ne bloque pas le fou c1, le cavalierl'aile reine se développe activement, créant une tension suffisante au centre pour les Noirs. Robert Fischer, Alexander Alekhin et Vasily Smyslov ont souvent eu recours à cette position et ont développé leurs figures avec beaucoup de succès. Les noirs ont deux positions principales - le fou en b4 ou le cavalier en f6. Un peu moins souvent, contre le mouvement de développement des Blancs, la défense recourt au mouvement c5-pion.

Portez une attention particulière à la continuité du systèmePaulsen, qui a reçu le nom de « Variation de Winover » (1.e4 e6 2.d4 d5 3. Cc3 Bb4). Il est considéré comme le plus populaire aujourd'hui. La littérature étrangère rend de grands services dans l'analyse de cette ouverture à M. Botvinnik et A. Nimtsovich, personnes qui ont déployé de grands efforts pour développer cette direction.

Défense française pour les blancs

Les noirs ont activement l'intention de faire avancer leurs pionssur le côté dame après avoir réussi à épingler le chevalier blanc sur c3. Défendre le côté faible et attaquer le côté roi est la tâche principale des Blancs. M. Botvinnik a estimé que la défense française pour les Noirs est d'une priorité plus élevée dans cet arrangement. Selon lui, la défense ici est assez acérée, elle a des contre-chances qui annulent l'avantage du premier coup des Blancs, même s'il a une grande liberté et deux fous actifs. L'inconvénient de l'attaque est le doublement des pions sur la file c. Sachant cela, Noir détruit facilement l'avantage avec c5 - c4.

La défense française est une ouverture semi-ouverte et doit être choisie par des joueurs patients qui peuvent voir les faiblesses de la position de l'adversaire et contre-attaquer à temps.